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J'ai assisté ce mardi 25 sept au colloque Communication Publique qui s'est tenu à l'Institut Pasteur : "Communiquer la science via Internet".
J'ai assisté ce mardi 25 sept au colloque Communication Publique qui s'est tenu à l'Institut Pasteur : "Communiquer la science via Internet".
Comme d'habitude dans ce genre de rencontre : beaucoup de questions ont été soulevées, mais bien peu de réponses ou d'actions claires ont émergé. A la rigueur cette journée a pu faire naître chez certains l'envie d'en savoir plus sur les média sociaux et les communautés en ligne.
Je retiens toutefois quelques points très positifs :
Une phrase de mon ami Nicolas Loubet narrant une expérience de live-tweet avec Umaps communication : "Les journalistes ne publiaient plus, ils discutaient... Et ça change tout !". Et oui Nico, ça change tout. c'est exactement le message qu'il fallait faire passer lors de cette journée.
Guillaume Cochard en réaction à une personne "prise de vertige" devant la potentialité du web : "la présence sur les média sociaux peut-être considérée comme une journée portes ouvertes permanente". Ceci demandant une implication de chaque instant de l'ensemble des personnels de l'institution, mais aussi une politique de transparence sans faille vis-à-vis du public.
En fin de journée, c'est Henri Verdier qui martèle : "Nous vivons un changement de civilisation", manifestement excédé par la mollesse des politiques publiques en terme de développement numérique. "Nous arrivons avec des messages dans un monde qui justement ne supporte plus les messages". Là est tout le problème de l'utilisation des médias sociaux : non pas diffuser mais échanger, créer et entretenir une relation de confiance - le cadre indispensable à toute communication !
Egalement, François Taddei nous avertit sur notre inertie quant aux médias sociaux qui est également préjudiciable pour nos bambins. Il insiste sur la nécessité de préparer les enfants à vivre dans un monde en mouvement, il pointe alors l'importance de la culture et de l'esprit critique dans notre capacité à rester des citoyens libres.